8.3.12

366 réels à prise rapide. Aujourd'hui, féminité.

Bref échange ce matin avec Y. Je réalise que sauf exception, le nu féminin me barbe souvent, en peinture autant qu'en photo, alors que le visage me fascine. Est-ce d'avoir vu, touché, palpé tant de corps? Je ne crois pas. Il me manque le mouvement, la tension d'une peau habitée.
Et puis, songeant aux nuits sans sommeil, à la jalousie, au dépit, à la morsure de l'attente, à la fantastique énergie dépensée auxquels m'ont conduit mon rapport à la masculinité, je suis subrepticement soulagée de n'avoir jamais vraiment désiré les femmes que, pour autant, j'ai profondément aimées.

2 commentaires:

Oxygène a dit…

Masculinité/féminité. Entend-on jamais dire d'un homme "quelle masculinité" ?

Enn' a dit…

@Oxygène : non, mais on dit virilité tout de même.
@anita : tu as exprimé exactement ce que je ressens, (hormis le fait que j'aime les nus féminins).