24.1.09

Mon Marronnier à moi

Y a pas, on y coupe pas.
Chaque tempête d'Ouest voit monter les statistiques de visites de ce petit blog.
La déferlante, c'est mon marronnier, mon passage obligé, mon rituel d'hiver, mon incontournable.
Vous en voulez, de l'écume, de la force brute, de la houle en gerbe!
Lecteurs chéris, amarrez vos écrans, vérifiez l'étanchéité de vos presse-étoupes et de vos wrappen, les flag vont claquer, voilà les photos de vagues.
Ralliez-vous à mon panache blanc!


Celle-ci est à ranger dans la catégorie "on est mieux dedans" :


Celle-ci est spécialement dédicacée à Boutoucoat, en plein dans sa semaine de blanc :


Et pour cette dernière, laissez vous fredonner à l'oreille :
"On voyait les chevaux de la mer
qui fonçaient la tête la première
et qui fracassaient leur crinière
devant le casino désert"





Traou, le coeur t'en dit?

NB:Cliquez sur les images, pour les voir plus grandes.
NB2 : je suis contente, c'est la première fois que je mets des photos sans passer par l'outil de blogspot, pour éviter la compression, et ça marche! Non, vous ne pouvez vous rendre compte de mon insigne fierté. Ta mère en geek devant la jetée!)

20.1.09

Je rêvais d'un autre monde

Les potions magiques, c’est très facile. Il suffit d’avoir quelques ingrédients de base (la cendre volcanique et le venin d’Acromentula sont indispensables). Et tu résous tout.
D'ailleurs, je l'affirme dans mes flyers:
"Grand Docteur Anita guérit tout! l'impuissance, les cors au pied, le retard scolaire. Retour de règles, retour de l'absent, retour sur soi en un tour de main! Confiance absolue, paiements échelonnés, discrétion garantie par système de classement d'archives unique au monde et écriture indéchiffrable sauf par mage de huitième niveau!"
Vous dire si les potions, l'alliance subtile du sirop de tendresse et de l'essence de coup de pied au cul et même la continuité polymorphe des notions introjectives, je connais et je pratique.
Mais je viens de me heurter à magie plus forte que moi. Même pas magie noire, d'ailleurs. En fait je sais même pas la couleur.
B11508, par exemple, c'est quoi?
Et body bg g , c'est quelle genre de formule?
C'est normal que quand je charge une photo de Marylin Monroe, elle ait la tête de Michel Debré?
J'ai tâché d'interroger les grands oracles. Voilà ce qu'ils m'ont répondu :

Pourquoi certains fopen wrappers sont-ils désactivés?
C'est une mesure de sécurité.
Comment contourner ce problème?
Il faut utiliser la classe netHttp de Clearbricks.


J'ai compris qu'il me fallait, humblement, reprendre les chemins de la connaissance, pas à pas. Que la fiente de tourterelle sauvage et le caca de pigeon des Monts du Taurus ne me seraient d'aucun secours, pas même ondoyés de chouchen au thorax d'abeille.

Oui, je rêvais d'un autre monde, où mes photos ne seraient pas comprimées jusqu'à étouffer, où des centaines de mignons widgets batifoleraient en nous lançant des confettis parfumés au wiki.
Mais c'est pas demain qu'il ouvrira, mon blog Dotclear.

L'amorce est de Krazy Kitty, c'est un huitième grain du sablier givré, et oui, pour ceux qui se poseraient la question, il y a eu une mouture d'essai rose avec des étoiles vertes. Mais celle-là, je ne la conseille à personne avant le soixante-quatorzième niveau. C'est à la limite du supportable.

19.1.09

V.I.P

C’était le soir béni où l’air était tiède et sentait la montée de sève. Le soir attendu où la fenêtre était enfin ouverte et où je brûlais d’envie d’être en manches courtes.
C'était l'une de ses soirées erratiques, quand le vent nous apporte des nouvelles d'une mer paisible, qui signent la fin prochaine du bref hiver et le début de notre long, doux et variable printemps. Il n'y a finalement que cette première quinzaine de janvier qui voit nos jardins sans fleurs. Déjà, les camélias fleurissent chez la voisine. J'attends le mimosa, et puis les jonquilles, et les dimorphotécas qui ne s'arrêtent presque pas.
L'ami des villes venait de partir et flottait encore autour de moi la question des choix de vie, celle des renoncements qui libèrent , pendant que d'autres amputent. Il avait apporté avec lui les échos de quelques-unes de mes très anciennes passions, la ville, la nuit, la multiplicité des visages, les chemins toujours nouveaux ouverts au fil des rues, les ciels pâles de ces matins où les premiers levés ont le sentiment de posséder la cité avant qu'elle soit envahie.
Il avait apporté aussi la passion de la passion, de ce qui claque et vibre, exulte et se lamente, de ce qui vit dans le regard de l'autre, toujours morcelé en fragments délicieux, éphémères et si coûteux, les ajustements déchirants, cette noblesse désargentée et héroïque de la confrérie des amoureux.

L'ami des villes est parti, et moi qui ne frémit plus de l'odeur du macadam, je me suis demandé ce qu'il aurait pensé de cette autre visite amicale, silencieuse et souple, qui m'arriva par la fenêtre ouverte. Puis-je dire que mon coeur s'est accéléré, que ma nuit fut joyeuse et mon matin tout réchauffé, même si cette visite du soir n'est pas particulièrement belle ou célèbre ou communicative.
L'amie furtive- encore qu'il soit malséant, ma chère, de vous réveiller si tôt dans l'année- la voici :

Bien qu'informulé, son message est clair. Elle me dit que j'ai bien fait de ne pas entretenir chaque pouce de mon jardin, d'y laisser de l'eau et des petites friches, de ne pas tout clore, de tâcher, avant tout de ne pas y être nocive, de laisser place à des vies très éloignées de la mienne.

Si l'ami des ville en pensait autant, mon bonheur serait complet.

C'est le grain sept du sablier, ce soir dé-givré.

18.1.09

Sweet dreams

Ce matin, derrière la petite porte du n°5, des trucs pas très ragoûtants… Un œil orange et gélatineux, et un alien bleu à cheveux verts.
Ce pourrait être autre chose. C'est toujours un peu la surprise.
Une bouche aux gencives d'un rose malsain, un petit homme bleu et translucide, ou bien des animaux qui se déforment, l'ours qui s'étire jusqu'à l'extrême, un saurien minuscule aux couleurs violentes, un rat compact et noir, si dense au toucher.
Parfois, la forme s'estompe devant l'étrangeté du contact, une masse molle et collante, du crépitant sous les doigts, du poudreux, de l'élastique, toujours un peu suspect et pourtant curieusement attirant.
Neuf fois sur dix, c'est plein de poussière. Alors je jette. Mais parfois, numéro 5, qui, au contraire de ses soeurs, ne les aime pas vraiment, les ramène intacts dans un petit sac en plastique.
Alors, pour me récompenser de faire le ménage dans sa chambre, et puisque personne ne me voit, je mange les bonbecs de ma fille, croquant l'oeil orange et décapitant l'alien d'un coup de dent.
Et j'aime ça.

Il fallait bien se sortir du piège tendu par Bbt qui extirpa ce grain à la gomme arabique du blog de Lola pour le sablier givré n°6

(vivi, je sais, c'est une chanson année 60, mais bon hein, des fois les caramels, ça colle partout)

17.1.09

Toute première fois.

La tripoteuse de tête est rentrée de vacances. On se revoit donc, dans le moelleux de son cabinet. Tout est doux chez elle, les tapis, le fauteuil, son sourire, ses yeux. Pas sa voix. Elle a le phrasé râpeux. Toujours au bord de la quinte de toux.
Ce n'est pas grave. Elle économise de toute façon tellement ses mots.
Par exemple, elle n'a rien dit que je lui ai annoncée que j'avais failli ne pas venir.
C'était tellement classique, une vraie rengaine de radio-divan...
Toutefois, dans mon cas, je pouvais réellement plaider-on plaide beaucoup au début-l'obstacle matériel.
Nous avions réalisé les entretiens préalables il y a déjà plusieurs mois.C'est en hiver que j'avais poussé pour la premiere fois, la porte de ce vieil immeuble à l'interphone cassé et monté les marches usées.
Assise dans ce fauteuil devant le bureau, j'avais parlé, exposé, détaillé et inévitablement plaidé. Je me souviens que le fauteuil était inconfortable, mais sans doute était-il ainsi pour signifier qu'il n'y avait rien à gagner à s'attarder sur lui, que seul comptait réellement l'objet éponyme dans le coin. Une date avait été prise, quelques semaines d'attente, pas plus.

Nous étions maintenant au printemps, le jour où devait réellement commencer cette aventure. J'étais sans appréhension particulière, je n'ai jamais eu ni fascination, ni effroi envers l'analyse. Très vite, en arrivant de la porte, j'ai compris que j'étais face à un problème inédit.
Entre temps, un nouvel interphone avait été posé et personne ne m'avait indiqué les chiffres que je devais taper. Partagée entre le rire et une certaine inquiétude-une de celles qui me valait d'être là-je m'étais adressée à la commerçante d'à côté, qui compatissante, m'avait ouvert.
Voilà ce que j'avais exposé, encore debout sous la tapis, à la dame qui parlait si peu. Elle n'a bien sûr pas répondu, et d'un signe de la main, m'a désigné le divan où j'allais tant écouter ce que je dirai.
De sa voix de contralto, elle m'a dit :
"Voilà. Vous savez comment cela se passe, je crois.
Alors, avant de m'allonger, j'ai dit:
"Oui, j'ai un certain nombre de codes. Mais je ne les ai pas tous".
Dans mon roman à moi, je me dis qu'elle a dû se dire à ce moment-là, qu'analyser une enfant d'analyste, ça allait peut-être pas du gâteau tous les jours...
Mais au fond, je n'en sais rien.

C'est Benjamin, pour le jeu des sabliers givrés qui me pousse, en choisissant cette amorce chez David, à évoquer cette histoire de grain de sable dans les rouages.

16.1.09

Juste une mise au point...

Puisqu’un (ou une) internaute est arrivé(e) ici en tapant dans son moteur de recherche favori « comment se faire dévierger + image », je vais me permettre de donner quelques conseils à ce sujet, afin que les suivants qui viendraient par le même chemin ne soient pas déçus.

Tout d'abord, il faut que je te dise, mon cher internaute, que je ne saurais me poser en instructeur indispensable.
Tu penses bien que la première pipe a été inventée bien avant le premier médecin scolaire et je t'affirme qu'elle survivra à la disparition de mon corps (professionnel). Cela me serait facile de te répondre que comme tout le monde, tu vas bien finir par te dépatouiller de la question, comme tu pourras, bien ou mal, dessus ou dessous, pile ou face devant ou derrière, mais toujours probablement à l'aide de la bonne vieille méthode des essais et erreurs.

Je pourrais te répondre cela. Mais comme la plupart du temps, la réponse est bien moins intéressante que la question. Vois-tu, j'imagine volontiers qu'il y ait dans ta recherche moins de souci technique que de peur du ridicule et que ce soit d'un oeil inquiet que tu scrutes appendice ou orifice suivant ta dotation première. Ni l'un ni l'autre ne prête à moquerie et ta question non plus. Après tout, la curiosité est un organe sexuel d'une importance majeure.

Non, c'est moi que je trouverais ridicule, si je m'aventurais à te fournir une réponse sous forme de mode d'emploi détaillé, voir schéma ici, suivre le tracé en pointillé de là à là, faire halte au premier palier et décapsuler en rétropédalage.

Et puis, pour tout te dire, j'ai un petit problème avec la notion de virginité. Si tu es un garçon, elle n'est pas définie par un territoire anatomique. Tu vas prendre en compte quoi? Ta première sensation de plaisir? Si c'est ça, pffiou et hosanna au plus haut des (septièmes) cieux, garçon, tu es déviergé depuis belle lurette. En tout état de cause, tu as dû découvrir vers deux/trois ans que c'était achement rigolo de jouer avec ce truc là. J'espère juste pour toi qu'on a envoyé gentiment faire ça dans ta chambre ou dans ton bain sans te taper sur les doigts en faisant une épouvantable grimace.
Ah, me diras-tu, chère internaute, mais moi, j'sus une fille et ma virginité à moi, elle se voit tellement bien qu'elle donne même lieu à des certificats, des réparations chirurgicales et même des jugement en annulation. Et toc! Hanméalors.

Et tu serais rejointe par le lecteur qui dirais que lui aussi, il est pas d'accord parce la virginité, c'est perdu juste quand c'est un ou une qui fait à l'autre et que forcément y un truc dans un machin, on le sait, faut pas nous raconter des histoires.

Alors, vois-tu, c'est la que docteur aux cheveux gris, il poussera un gros soupir. Puis, il tâchera quand même de te dire que c'est pas si simple, que ce serait tout à fait désolant que le jeu de l'amour, du sexe et du hasard se résumât pour toi à cette étroite fonction de la pénétration.
Je tâcherai de te souffler que la déviergisation, il y a un avant et un ailleurs de la chose, et surtout, surtout, il y a des après, plein d'après qui fait qu'on est toujours de vierge de ce carré de peau là, qui jamais n'avait été touché comme cela, par cette personne là, à ce moment là, avec cette odeur là, dans cette position là.
Internaute, mon semblable, mon frère, si vraiment tu es transi de peur, je veux bien faire mon possible pour te rassurer. Mais du fond du coeur, toute explication ne sera que l'arbre qui te masquera la prodigieuse, l'infinie, l'inépuisable forêt de tes délectables et innombrables virginités.

PS: Il y a bien des chances que tu arrives ici en provenance du jeu des sabliers, dont l'amorce proposée par Kozlika était le quatrième grain, provenant des plages de Finis Africae.
Mais si d'aventure, c'est bien la requête initiale qui t'a fait débarquer ici, considère que ma proposition reste entière.

14.1.09

La nostalgie, camarade...

Lundi, je fus pris d’un grand coup de blues. Alors je suis allé faire un tour du côté de mes balades adolescentes.

Enfin, quand je dis faire un tour, c'est métaphoriquement parlant.

C'est la faute au premier grain de sable du sablier givré. Toutes ces rengaines des années quatre-vingts et puis cette phrase qui m'est venu sous la plume pasticheuse: "on ne devrait jamais quitter Rocamadour".

Trouvez l'original de la citation (allez, je vous aide, ça vient des Tontons Flingueurs") et vous aurez le nom de la rue que j'habitais alors. J'y écoutais Ferré plus que Lio, mais j'aimais bien quand même le nawak acidulé. Je ne chantais jamais, parce que je n'ai jamais eu de feed-back suffisant pour émettre deux notes d'affilée. Mais je connaissais des centaines de vers et je transformait mes chansons préférées en poèmes.

Je me demande ce que vaut une adolescence qui n'est pas scandée par des mots précieux, chéris entre tous, accompagnant les pas d'une ballade tardive ou brumeuse, durant ces heures indispensablement soustraites à la famille et à l'école.

Qu'est-ce que ma rue s'y prêtait bien! C'était, à flanc de colline, une rue étroite et pleine de charme, dont la fin pavée débouchait sur une immense volée de marches qui descendaient vers les vieux quartiers. Par endroit, le mur d'enceinte se doublait d'un indestructible mur romain large et tortueux. A d'autres, des points de vue brefs et splendides ouvraient sur le fleuve et la rose colline d'en face, et l'on y recevait par bouffées la rumeur de la la ville, les lumières sur l'eau et les avertissements enroués des péniches abordant le tournant.

J'y ai des souvenirs de brouillards à ne retrouver son chemin qu'en suivant le trottoir, de neige tombant en flocons mous sous les réverbères, d'un figuier saugrenu accroché à la pierre et comme tout le monde, de peines de coeur pleurées à pleins caniveaux.

Bien sûr, j'ai bien fait de quitter M..., bien sûr, comme je l'ai dis, je ne reviendrai pour rien au monde dans les années 80. mais je sais que la beauté, le charme de certains lieux de mon enfance ont tout autant compté dans ma construction que les savoirs qu'on m'a offerts. Et je sais parfaitement pourquoi j'ai encouragé ma fille cadette à choisir un lycée un peu distant, plutôt que celui que je vois de ma fenêtre. Indépendamment de ce qu'elle y fait, je compte pour apprentissage inestimable, ce qu'elle égrenne le long du chemin.


La phrase en italique est l'amorce choisie par Malgven, pour le deuxième grain du sablier givré. et elle vient du blog de Zub.

13.1.09

femme des années 80


Et si, je me disais l’autre jour après avoir entendu une programmation musicale appropriée, et si la femme des “yeux revolver” (Marc Lavoine) et la “femme libérée” (Cookie Dinger) était une seule et même personne.
Comme la frappe pile ou face, en rouge et noir d'un même profil de Cendrillon sous les sunlights des tropiques. Pourvu qu'elles soient douces, les brunes ne comptent pas pour des prunes, mais cela suffit-il à sauver l'amour?

Retourner en arrière, dans ces nuits de folies, chercher le partenaire particulier- au fait il est libre Max?-avoir besoin de rien mais envie de toi, et pour un aventurier au coeur de loup, déclencher des ouragans et tous les démons de minuit...
"Etienne, c'est mon mec à moi et tu danses avec lui?!!"
Et de pleurer des rivières...

Confidences pour pour confidences, même si la musique est bonne (?), dès que le vent soufflera, je rappelle Joe le Taxi et je repars à Rocamadour. (On ne devrait jamais quitter Rocamadour.)

Parce que, les histoires d'A. finissent mal en général.
Alors, chacun fait ce qu'il lui plait, mais personnellement, non, je ne retournerai pas dans les années 80.

C'est en retard, mais c'est quand même un sablier givré.
Sur une amorce proposée par Agaagla, piquée dans une vie rêvée

5.1.09

Au Guil An 9


(Le Guilvinec)
Au gui l'an neuf
et les jeux de mots vieux comme mes robes
Ou bien comme les vieilles coques
Au Guil, an 9
c'est sûr
si vous venez
je vous embrasse.

La consigne était de Kozlika...

3.1.09

Anastasie risque d'être le prénom le plus courant en 2009

Je me souviens que beaucoup ont haussé les épaules quand certains d'entre nous ont exprimé nos craintes quant à la permanence de la démocratie si le Présiprince était élu.
Fallait pas exagérer et pousser Marianne dans le lisier, quand même.
On restait entre gens de bon ton.
On est pas chez Poutine ni chez Khadafi.
Les contre-pouvoirs existent, que diable.
Le parlement, la presse, la télé, toussa, toussa.


Mais vla-t-y pas, on apprend que, faute au hasard malencontreux, à la pernicieuse technique et à la malivole chance contraire, le site médiamétrie est dans l'incapacité de fournir le taux d'audience des voeux présidentiels...
Non?
Si!
Cliquez donc sur l'image, ou rendez-vous à cet endroit


A noter que le site de médiamétrie n'affiche toujours pas ce fameux résultat, ou alors, il est particulièrement bien caché sur son site.

On parie combien qu'il est calamiteux?
On parie combien que dans notre société de spectacle, la baisse d'audience est plus significative encore que toute enquête sur la prestation elle-même?

Faut-il lancer un groupe sur fesse-bouc "groupe de ceux qui militent pour savoir combien de Français ont décidé qu'ils n'avaient plus rien attendre des gesticulations présidentielles hors le pire?"


Et puis, dans la série "Ne laissons pas les chacals brouter nos idéals, il y a chez l'âne Onyme, la lettre vibrante d'un médecin psychiatre qui refuse de revenir au XIX° siècle.


Pour ceux qui ne connaissent pas Anastasie : voir ici

2.1.09

La patience du merle



Branche d'hiver.
Le merle s'est juré d'attendre
sans bouger
l'éclosion de la première feuille.
Résolution
de début d'année : on sait
ce qu'il en est.