26.9.07

En passant

Grâce à Elbolg, je suis allé chez LUI.
Il faut que je vous dise, j'ai entrouvert ce blog et ça sentait le type chouette qui fait de très belles choses, avec beaucoup d'humour et une délicatesse d'acqua frizzante.
Alors, à votre place, je me méfierais.
Vous passez déjà bien trop de temps devant votre ordinateur.



(puis il y a aussi un très chouette billet de Samantdi sur le confort,mit commentaires et puis LaVitaNuda qui a repris la plume et c'est très bien, comme d'hab.)

Edit: et merci aux 24 sénateurs qui ont retoqué l'amendement délirant sur le tests ADN pour le regroupement familial

23.9.07

Pour L.


J'ai connu la maison de L. avant lui même. Une maison magrittienne au charme impavide et troublant, que le soleil levant transperçait aussi bien que le couchant, une maison qui tirait l'oeil sans ostentation parce que quelque chose en elle avait été subtilement redessiné pour jouer avec l'eau et la lumière.
Je vois L. ce soir, qui boit trop. Je n'ai pas besoin de gratter sous l'écorce pour comprendre qu'il ne tient entier que par un quotidien miracle. Il m'honore de quelques phrases, comme des ponts inachevés, vues brèves sur déroutes, puis il me regarde, surpris.
Je pense que j'ai toujours de la peine à contempler le mal que se donnent certains pour vivre, et que je n'en suis pour autant nullement étonnée. Il est impossible de comprendre, et impossible de ne pas reconnaître cet arrêt du coeur et de la pensée, ce qui mord ainsi les ventres et étreint les dos, cette raréfaction épuisante du souffle et du demain.
De ceux-là, j'aime la politesse dérisoire et vitale, je retourne le fond de mes poches à la recherche de minuscules grains de sable à enrayer les rouages de la broyeuse. Je pense à cette femme âgée connue pour l'âpreté de sa langue et la provocation des ses paradoxes qui s'assit un soir sur mon tapis, et qui esquissa en quelques traits, un portrait si juste et si bienveillant du jeune mort qui me manquait ce soir-là à crever, que j'ai tout oublié de ses phrases, et rien de son intonation. Il y eut un temps où rien ne me fut plus consolant que l'absolu naturel avec lequel cet inconnu m'aida à descendre du bus avec ma poussette. Et bien sûr, certaines marées firent s'épanouir de curieuses bulles de sécurité, alors même que la morve me coulait en traces grotesques sur le visage.
J'écoute L, et je sais qu'aucun des ces grains de sable n'est utile en l'état, que le seul que je peux lui offrir ce soir est l'absence totale de scandale à une si prégnante envie de mourir. Je ne peux que la laisser flotter au dessus des verres, comme une promesse consolante que ÇA ne durera pas éternellement, même si ça dure encore et encore, que l'étau, un jour, se desserrera, d'une façon ou d'une autre.

Je pense à ce que j'enviais de lui sans le connaître, ce que d'autres lui envient certainement, je le regarde se servir un autre verre et sourire avec cette affabilité un peu raide, et je me dis que, toujours, nous est tu, à nous-mêmes et aux autres, le poids exact du prix intime que nous mettons à vivre notre vie.

21.9.07

Faut tout chat


Pour faire sourire Meerkat, Still et Mlle Moi, dire à Moukmouk que chez moi aussi, il y a des grands prédateurs qui n'hésitent pas à s'attaquer aux terribles chaussettes sauvages, saluer Samantdi, et rappeler à Raph qu'il me doit une carte postale moche.

20.9.07

Bal de prom-pub-plogue

Aujourd'hui, c'est la centième photo sur lookskedenn.
des bises et des embruns à tous.

Navrances.

Je n'avais jamais envisagé de faire de ce blog, un catalogue des grandes et petits horreurs du Petit Timonier. Mais franchement, il en pleut de tous les côtés, et je ne vois pas de parapluie collectif à ma gauche. L'amendement sur le recours au test ADN pour le regroupement familial semble avoir été voté à 4h du matin, heure où la majorité parlementaire est celle des endormis au chaud. Une présence massive de la gauche aurait été la bienvenue.
Dans le Bas Rhin, un peu après l'heure du laitier, un mail enjoint aux directeurs d'école primaire d'envoyer à l'inspection académique la listes "des élèves sans papiers". Que le Directeur qui a répondu :
"S'agit-il des élèves de CP qui n'ont pas pu produire un certificat de visite d'admission faute de médecin scolaire... et qui sont effectivement en situation irrégulière dans l'école ???"
sache que la crêpe -banane-chocolat-chantilly-lui est éternellement offerte chez Anita, ainsi qu'à ses descendants (authentifiés par...bref). Un autre mail embarrassé viendra contredire cette injonction.

Comme dans d'autres agissements de ce gouvernement, j'ai moins envie d'en appeler à l'histoire et au minimum de respect humain qu'au sens même de la loi et du cadre. Le propre d'une obsession, c'est de dévoyer, comme un cancer, toute l'énergie d'un système au bénéfice de sa propre économie.

C'est ainsi qu'on a vu Mr Boute feu demander à des Inspecteurs du Travail de rechercher les travailleurs clandestins, alors même que le coeur de la fonction de ces derniers, c'est de protéger les salariés contre d'éventuels abus de la part de leurs employeurs. Aurait-on prôné la chasse à l'employeur de main d'oeuvre illégale, et le démantèlement des systèmes mafieux, que l'effet réel et psychologique aurait été quelque peu différent.

De même, faut-il vraiment s'indigner de la présence de trop nombreux fonctionnaires, si c'est pour les employer à autre chose que leurs tâches? L'obligation scolaire a toujours primé (y compris, selon certaines jurisprudence sur l'obligation vaccinale), et un enfant n'a jamais été obligé d'avoir des papiers à son nom. Un enfant sans papiers, je peux vous en présenter une, ma fille dernière... Les directeurs d'écoles ne sont pas des supplétifs du ministère de la Rafle, et en l'occurrence, en privilégiant l'obligation scolaire, ils respectent la loi.

Travestissement des cadres, création de sous espèces au sein de la loi... Comment justifier que la filiation soit unilatéralement biologique quand on est étranger, et par reconnaissance paternelle pour les français? Je ne suis pas juriste, mais cela me semble aussi grave que de transgresser la notion de non-rétroactivité de la loi, comme cela a failli être le cas pour la déduction fiscale des intérêts d'emprunts immobiliers. Comme ils avaient, précédemment , failli rendre caduc l'autorisation de l'IVG, sans même le vouloir, dans un amendement qui voulait une peine aggravé pour un accident impliquant une femme enceinte, ce qui revenait à modifier juridiquement le statut du foetus.
Est-ce une prodigieuse incapacité à prévoir les effets secondaires de leur frénésie juridique? Est-ce du cynisme achevé? Qu'importe la loi, pourvu qu'on ait l'ivresse du pouvoir?
En tous cas, je vois confirmé que les fondamentaux de cette droite sont incompatibles avec les miens. On ne peux jouer juste sur un piano faux, et les dissonances de leurs instruments m'arrachent les oreilles.

19.9.07

citation du jour

Et quand viendra l'heure dernière,
L'enfer s'ra peuplé de crétins
Jouant au foot ou à la guerre,
A celui qui pisse le plus loin
Moi je me changerai en chien si je peux rester sur la Terre
Et comme réverbère quotidien
Je m'offrirai Bernard Kouchner.

15.9.07

portée d'oiseaux


J'ai enfin compris: ce sont des antisèches pour oisillons.
Madame L., la directrice du cours de gazouillis est sans pitié pour les fausse notes, alors, on s'arrange comme on peut.

14.9.07

Grand Marabout Anita

Grand Marabout Anita!
Magie très ancienne, apprise du Grand Maitre de Vienne!
Retour de l'absent sous trois mois très facile.
Tu me donnes cheveux de toi et de ta femme ou ton mari, par exemple ceux dressés sur tête, et il revient avec tous tes enfants.
Grand Marabout Anita révèle aussi l'adultère, fait aussi disparaitre éléments juridiques mauvais et inutiles, grâce à la magie nouvelle apprise du Petit Timonier.

RESULTATS ABSOLUMENT GARANTIS PAR PREFECTURE!

N'HESITEZ PLUS! PLUS DE 70% ONT DEJA EXPRIME LEUR SATISFACTION!



lire aussi chez Outrelande


Edit: Oh et puis, tant qu'on y est, en tant que contribuable, j'exige un test ADN pour bénéficier du logement de fonction en tant qu'enfant du Président. Non mais.

11.9.07

qui veut noyer son chien.

C'est Fauvette qui raconte. Et à lire l'histoire de sa belle soeur, prise dans un engrenage invraisemblable qui la mène de la place de victime à celle de forcément coupable, et de là, menottée, avec sa petite fille de 18 mois au poste de police, je sais très bien que le sentiment qui m'étreint n'est pas seulement de la colère.
C'est de la peur.
Moi, Anita, la quarantaine, médecin, fonctionnaire, payant mes impôts et la plupart de mes contraventions, n'ayant jamais commis de délit, du moins intentionnel, généralement courtoise avec mes proches et respectueuse des règles du jeu, j'ai peur de la police.
Allez lire ce billet.

8.9.07

Enfance et partage


Elle a la bouche longue, l'oeil creux, la mèche presque exaspérée autour de l'index. Va, je connais ce dos en point d'interrogation, je sais le pourquoi de cette semelle qui racle le plancher, ce mouvement de tête vers la fenêtre qui ne t'offre qu'une évasion insipide à tes yeux. Je sais tout cela pour l'avoir vécu, et je ne sais s'il faut me désoler de te voir encore si peu sensible aux parfums du jardin soulagé, ou s'il faut me satisfaire du résultat d'une éducation que je n'aurai pu autre.
Tu es en manque, ma fille. Et de cette bouche si précise qu'on la dirait dessinée par toi même, va tomber, en gong boudeur, la phrase lancinante de ma propre jeunesse.
"Mômaaaaaaaan, j'ai plus rien à lire".

LE CARTON EN F
Allons, il faut bien que je m'extirpe de ce fauteuil, et que je monte au grenier avec toi. Je ne dirai rien de ce que j'ai lancé dans ton corbillon, ce qui se passe entre toi et les livres sont ta propriété.
Mais de la rencontre de ton doux profil et du carton en F ne pouvait sortir que cet auteur là pour continuer cette série de posts.
Je ne sais pas si tu as l'âge de lire Francis Scott Fitzgerald sans que cela t'ennuie. Mais tout, en toi, a l'age et la nuageuse délicatesse de m'y faire penser.
J'aime Fitzgerald depuis mes quinze ans, comme un frère pour lequel je me serais fait du souci. Je l'aime comme on aime un funambule, en croisant les doigts, priant qu'une traduction maladroite, un vent plus cynique, ne le fasse basculer du côté du mièvre ou de l'obscur. Peu m'importe les scories inévitables, je veux juste que soit préservée l'originelle pitié pour notre vulnérabilité, qui perce sous les accents du jazz des année 20.
Je suppose que tout a été dit sur Fitzgerald et la jeunesse, sur l'adieu sans cesse réitéré, sur l'incantation destinée à éloigner un trop prévisible aboutissement . Toute vie, dit-il, est un processus de démolition. Mais plus je le relis, plus je suis frappée de voir le contraste entre le paradis perdu de l'adolescence, qu'il ne peut aborder qu'avec des sentiments véritablement empoisonnés de nostalgie, et ce qu'il dit au passage, presque par inadvertance, de l'enfance. Alors que la jeunesse amoureuse est omniprésente et le force à l'ascèse d'un détachement douloureux, l'enfance, qui est rarement l'objet central de ses nouvelles, est régulièrement présente, avec un infini naturel, un pragmatisme tendre.
Ainsi, l'une ses nouvelles débute au moment où l'héroïne pianote avant d'aller donner le sein, une ultime fois, à son bébé. Les quelques phrases qui esquissent ce sevrage comme un moment à la fois clé et non avenu- ce n'est pas de donner le sein qui est un évènement, mais de ne plus le donner- sont une mélodie discrète qui me poursuit encore.
J'aime Scott comme un frère, ai-je dit, un frère qui aurait beaucoup bu pour étancher la menace plus que la soif, et pourtant, plus je le relis, plus je vois se dessiner une figure inattendue, celle d'un père spontanément attentif, pertinent, donnant , dans la biographie de ses personnages, une place étonnamment juste aux figures d'enfants. Quelqu'un qui ne faisait pas, de l'enfance, tout un roman.

J'ai aujourd'hui, l'âge qu'il avait quand il est mort. Je suis heureuse de le retrouver. Aussi surprenant que cela paraisse, j'ai trouvé dans cette oeuvre consacré à la célébration de la jeunesse, quelque chose qui a mûri en même temps que moi.

4.9.07

Prise de bénéfices


Bien sûr, j'aurais voulu ne pas rentrer. Bien sûr, jusque dans mon sommeil, j'ai cultivé l'imbécile illusion que, de cette rentrée, je ne tirerai que privations, perte de liberté, bien sûr j'ai couvé le réveil d'un oeil vindicatif, et presque réussi à perdre mon persécuteur portatif et personnel.
Mais qu'ils ont du charme, ces premiers jours entre deux, ces hoquètements du temps avant que la grosse machine ne se mette en route. La rentrée, c'est une semaine où la position de cinquième roue du carrosse peut apparaître comme un grand privilège, et où la pauvreté insigne des moyens est une autorisation tacite aux chemins traversiers.
Pas de secrétaire? Pas d'infirmière nommée sur le secteur? Pas de connexion internet? Il me faut impérativement et rapidement récupérer les listes des élèves dans chacun de mes trente sept établissements? Les messages laissés sur certains répondeurs ont toutes les chances de se retrouver enterrées sous un flot d'autres priorités?
Je ne connais qu'une réelle solution. Prendre mon bâton de pélerin et mon fidèle coursier. Et faire, par pur souci du service public, un petit tour dans ces minuscules écoles, disséminées sur mon secteur, dont je précise qu'il est largement côtier.
L'inconvénient, bien sûr, c'est les quelques 8000 dossiers à trier, reclasser, et mettre en évidence pour certains d'entre eux.
L'illogique, c'est de prétendre faire des économies, alors qu'on paye un médecin quand même plus cher qu'une secrétaire, pour un travail beaucoup moins bien fait. (C'est quoi, d'ailleurs, ce mépris pour le travail de secrétariat qui consisterait à juger que tout un chacun peut l'improviser?)
Le rageant, c'est, au détour de la balade, la directrice blême de colère, qui vous apprend que l'enfant pour lequel on a demandé un(e) AVS tous les matins, pour qu'il soit aidé dans les moments les plus chargés pédagogiquement, en aura un(e) tous les après-midi.
Mais le bénéfice subreptice, c'est la promenade, ces multiples lumières, ces visages qui, tous, reflètent une façon différente d'être dans l'école, c'est l'envie d'entamer une série de photos sur le thème : et toi, tu vois quoi de joli en sortant de ton école? (La mer? un boubou? la vitrine du pâtissier?)
J'ai cueilli une mûre et pris une photo. Je sais, c'est vos sous d'assujettis à l'impôt. Râlez pas, la photo, je l'ai prise à travers le pare-brise.

2.9.07

sociologie de l'aigreur.

Au supermarché une dame choisit puis rejette les fruits. Sourcils froncés, bouche pincée. Quand arrive mon tour, vague sentiment de ne disposer que de ses restes. Brume d'hostilité.
Fruits sur l'arbre, c'est sans arrière-pensée, avec le sourire, que je désigne les plus beaux, les plus mûrs à mon prochain. Pour un peu, c'est moi qui lui remplirait son panier.

1.9.07

Amidon en chaine

Mlle Moi m'ayant officiellement refilée ma première patate, je vais me faire un plaisir strictement proportionnel à ma pile de repassage.
Le principe est de répondre à une serie de questions par une série de titres musicaux tirés aléatoirement de votre trukason, ipod ou dans mon cas I tunes.
Le tirage a été effectué en présence de Mzelle Zuzu et de Anna Kronisme qui peuvent en certifier l'honêteté et la transparence.
Allez hop. En piste:

1 Comment vous sentez-vous aujourd'hui:

Chanson: La blanche, de Renaud.
" salut Michel, ça fait une paye.."

Oups, faudrait que je téléphone à mon frère.
Encore que lui soit sans vice, et que chez moi, c'est plutôt le blanc que la blanche. (Mais aujourd'hui c'est grandes marée, alors avec les palourdes, je sais pas qui résisterait à un p'tit muscadet. Santé, les gens.)

2. Irez-vous loin dans la vie ?
Chanson : "Bucéphale" de Fersen.
"Sur ce maudit canasson,
J'ai joué mon alliance
Pour sauver la finance,
Redorer mon blason."

Un aller pour l'Inde, s'il vous plaît.



3. Comment vos amis vous voient-ils
?
Chanson :
"Une chance qu'on s'a" Boulay/Linda Lemay
ben tiens!

4. Allez-vous vous marier ?
Chanson :
"It's only mystery" Eric Serra
"My heart is no beginner
But still I can lose my temper"

Encore?!

5. Quelle est la chanson emblème de votre meilleur ami ?
Chanson :
"le roi des tourbillons" La Grande Sophie

Dans ma cabane en bois il y a un garçon, le seul par là c'est moi
Je vends des ballons aux petites filles
J'aime les tourbillons.

Ça doit être pour cela qu'il n'est plus mon ami.

6. C’est quoi, l’histoire de votre vie ?
Chanson : “Jolie Môme" de Ferré.
Rêvez pas, j'ai pas rien sous mon poull!


7. C’était comment, le lycée ?

Chanson : “Le temps de vivre" Moustaki
"Nous prendrons le temps de vivre
d'être libre..."
Une pensée émue pour le Café de la Ficelle, où j'allais pendant 6 cours sur sept, une certaine année.

8. Comment pouvez-vous avancer dans la vie ?
Chanson : "INRI" de La Tordue
En ressucitant tous les trois jours?

9. Quelle est la meilleure chose à propos de vos amis ?
Chanson :
"Respire" Mickey 3D
C'est vrai, c'est une chose qu'ils me disent souvent. Y m'disent aussi ta gueule, parfois. ce sont de vrais amis.
10. Quoi de prévu ce week-end ?
Chanson :
"Proud Mary" de Status quo

Big wheel keep on turning.

11. Pour décrire vos grands-parents ?…
Chanson :”Hôtel California"
Mmmmh ... Hôtel Lutetia, plutôt.



12. Comment va votre vie ?
Chanson : “Vesoul" dans une version Noir Désir et Louise Attaque.
Grllmph, je ne savais pas I tunes branché sur radio inconscient (nous émettons 24h/24 en infra ondes)
J'ai voulu voir ma soeur et on a vu l'amer.
Mais je te préviens, j'irais pas à Paris Carnet ce mois-ci.

13. Quelle chanson jouera-t-on à votre enterrement ?
Chanson : “Love the one you're with in" de Still.
On s'y emploie, hé. Mais spa toujours de la tarte.

14. Comment le monde vous voit-il ?
Chanson : “That certain female" Bo de Kill Bill
Là, je m'la pête grave, grave, grave.


15. Aurez-vous une vie heureuse ?
Chanson : “les Passantes" chantée par Brassens
Ah, tout est possible, cela dépendra du chemin. Mais ce test a été fait par quelqu'un qui n'avait pas dépassé trente ans.

16. Qu’est-ce que vos amis pensent vraiment de vous ?
Chanson : "When your heart is weak" Cock Robin

Ca se passe de commentaire

17. Est-ce que les gens vous désirent secrètement ?
Chanson : "London Calling" Clash
Décidément, pour les filles de la famille, les désirs secrets passent par Londres.
"les Pipistrelles ont des écailles rouges, je répète, les pipistrelles ont des écailles rouges"

18. Comment me rendre moi-même heureux ?
Chanson : “L'espèce humaine" de Luke
Oui, ça marche assez bien, enfin sous forme non encartée à l'UMP s'il vous plaît, et non addict du scooter des mers.


19. Qu’est-ce que vous devriez faire de votre vie ?
Chanson : “Le Donjon de Naheulbeuk"
" Merde, on se les gèle ici"
Partir à la recherche d'un trésor avec un elfe, un ogre et un barbare?


20. Aurez-vous des enfants un jour ?
Chanson: "sultans of swing" Dires Straits
Hé, des petits enfants, au stade ou j'en suis. Y promettent.

21. Sur quelle chanson vous feriez un strip-tease ?
Chanson : “Stairway to heaven" Led Zeppelin
Mmmh... Prenez le temps de savourer, les gars. Pas ultra hot, mais 8 minutes ...
Pendant l'intro, j'enlève les gants.


22. Si un homme dans une camionnette vous offrait un bonbon, que feriez-vous ?
Chanson : "Don't leave me this way" Bronski beat
C'est qu'il pleut souvent, sur la route de Lanmeur à Lannion

23. Qu’est-ce que votre maman pense de vous ?
Chanson : “Au cabaret des illusions perdues" des Castafiores Bazooka
Ça va faire rire dans le Landerneau des familles.



24. Quel est votre plus sombre secret ?

Chanson : “Mellow Yellow" de Donovan
Un truc jaune et moelleux? Une motte de beurre salé.

25. Quelle est la chanson emblème de votre ennemi mortel ?
Chanson : “Your own special way" Genesis.
C'est qu'il a de mieux à faire, pour autant qu'il existe.

26. Quelle est votre personnalité ?
Chanson : “Whoo hoo" Kill Bill
zop shebamm, plah wizzzzzzzzzz

27. Quelle chanson jouera-t-on à votre mariage ?
Chanson : "Alexandrie"
Pour mon dix septième mariage, qui sait? Ce truc n'a pas pris une ride. C'est toujours aussi quétaine. Mais kekça fout dans mon I tunes?



La patate est officiellement refilée à Mlle Anna Kronisme et à qui veut. Still?