28.6.09

Signaux.


Si je regarde là-bas, il y a Nividic. La Jument. Eckmühl. Et puis la Vieille. Men Brial. Celui de la pointe saint Mathieu, au milieu de ses ruines. Le Creach en habit noir et blanc. Les Moutons, et Trévignon.

Et puis si je me retourne et que je regarde vers la terre, voilà d'autres lumignons.
Phares terrestres aux éclats irréguliers et fidèles, amis, aimés, passants qui veillent et qui signent. Plein de mots doux reçus ces jours-ci.


Me v'la plus légère.


Et bientôt, tout bientôt, je m'en vais. Je vais voir Nijni Novgorod!

3 commentaires:

JEA a dit…

Il n'y aurait plus de gardiens de phare. Fariboles !
Quand des vagues à l'alarme se gonflent à minuit de tous les chagrins du monde, eux percent les secrets de la solitude avec leurs pinceaux de lumière (et n'oublient pas les aveugles en ajoutant quelques mesures démesurées de cornes d'aurochs brumeux).

Marianne a dit…

lumignons tout au long du voyage , pensées positives et voeux pour des moments de plaisir jusqu'à Nijni Novgorod .

Yves a dit…

Tu nous laisses les phares pour rêver.