Pinochet a rendu une âme dont on se demande bien de quel métal elle était faite.
Je cherche dans ma tête le texte exact et l'auteur d'une phrase qui disait en substance: celui qui vit dans la haine et l'injure a oublié le nourrisson qu'il fut et ne pense pas au vieillard désarmé qu'il sera.
Il y en a quelques uns ici aussi à qui on voudrait rappeler que, quand ils seront à l'extrême ... vieillesse, l'aide soignant compatissant qui redressera leur oreiller sera peut-être, noir, juif, homosexuel, séropositif et gauchiste.
Heureusement que les chiliens ne croient majoritairement pas à la réincarnation. Sinon les cancrelats de ce pays auraient du souci à se faire.
* Pour la jeune génération. le titre fait référence au proverbe africain: un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle. Lui, c'est plutôt de son vivant que les auteurs disparaissaient.
7 commentaires:
Après avoir aussi appris la nouvelle, et eu surtout envie de rendre hommage à la mémoire de ceux qui ont marqué mon engagement politique, je me suis surprise à scruter dans les quelques photos publiées du vieillard et de celui qu'il était à l'époque du putsch, pour essayer d'y trouver une trace de cette âme mais rien à faire.
En voilà une qui doit être soulagée aussi. Et m'est avis qu'elle va avoir du travail pour récupérer de la noirceur de ce passage là.
Les gens comme Pinochet redonnent nettement un intérêt à la mort.
"A part, bien sûr, Madame Tatcher"
son ame? en rouille... du fer ronger par la haine. Mais je n'entend personne dire que Pinochet n'était que l'outil dans la main de Nixon et Kissinger
Ce vieillard tout seul, il n'était rien. N'oublions pas qu'il a été puissamment soutenu, entouré. Qu'il a encore beaucoup de fidèles. Que tout a été pensé et organisé pour que sa fin soit celle qu'il vient de connaître.
Pinochet = patsy.
Lire Tapley, éloquent.
Venceremos.
Je me souviens…à la mort de Franco…cette idée à la fois apaisante et troublante: "enfin un vieillard de la mort duquel on peut se réjouir tranquillement"
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