
Un interrupteur bizarroïde genre EDF.
Sept tubes en plastique contenant divers substances. Légales. Par contre cinq seulement affichent de façon exacte ce qu'ils renferment. A savoir un gel antifourmis, un baume pour les lèvres, un nettoyant pour semelle de fer à repasser (?), un antalgique et un concentré de plantes-tout juste si le pharmacien n'est pas tombé dedans-qui prétend avec arrogance empêcher un homme de ronfler. Les Tubes 6 et 7 contiennent apparemment des graines de basilic et des graines de cléomes, mais une surprise est toujours possible après germination.
24 mètres de fil nylon, dont 12 mètres entortillés autour d'un chouchou violet, d'un cordonnet doré suspendant un dauphin d'ivoire végétal blanc et d'une fève en forme d'âne.
Un biberon pour chaton, séparé de sa tétine.
La tétine.
Un prospectus orange de la Maison L. visant à allécher tout à la fois l'amateur de pizzas et la maîtresse de maison surmenée.
21 espèces d'objets à écrire, depuis le bic jusqu'au crayon de couleur, en passant par le fluo, le stylo chic et -merveille-une mine de plomb au toucher sensuel. Pour un peu, je me remettrai presque à essayer de dessiner.*
4 bouchons plastiques, inidentifiés, mais curieusement tous verts.
Un tournevis cruciforme.
Une boule de plastique blanc. Peut-être du jeu Abalone?
Cinq cartouches de gaz pour siphon. J'ai l'impression qu'elles toutes sont vides. Un maniaque vit ici, c'est sûr.
Deux jetons carrés et pastel donnant droit à un tour de manège. Le manège est joli, la demoiselle a le pompon généreux envers les petits et les timides. Mais ma fille dernière a grandi.
trois autres chouchous, dont un définitivement irrécupérable. Non, même Emaus ne peut plus rien.
Un podomètre donné par un labo, avant qu'il ne s'aperçoive que de toute façon, je ne prescris jamais rien, à part des bilans.
Un thermomètre électronique, faux et moche. Le jeter et observer le cul des goélands.
Un petit thermomètre à mercure genre thermomètre à frigo.
Un double collier pour tube de cuivre.
Un cornet pour otoscope.
Un rouleau de scotch.
Un bout de plastique noir. Des hauts cris poussés par l'un des habitants alors que j'allais diriger cet objet vers la poubelle, il ressort que pas du tout, c'est un support pour phare de vélo, juste un peu cassé mais parfaitement utilisable. Perd rien pour attendre.
Un bib test. Ça sert à vérifier l'état de ses pneus. Insérer dans la rainure. Si le bonhomme mich*lin a pied, changer d'urgence. A ce stade, le génie humain m'impressionne.
Un téléphone.
Une calculette.
Un copieur de carte sim.
La dépouille d'un chéquier.
Trois cylindres métalliques, 5 mm de diamètre, servant à bloquer une étagère suedoise. Quatre aurait été mieux. Pronostic réservé, mis en attente.
Une pièce de 2 francs de 1941. Peut servir.
Une boite d'allumette du casin-o de Quiberon. Pas moi, je le jure.
Une petite paille dans un bout de plastique, devant initialement adhérer à une brique de jus de fruit. Je suis écologiquement morte de honte. Aurait dû revendiquer les allumettes du casino.
Un bouchon de liège, six piles, un échantillon de parfum, un bateau en papier, vert aussi, tiens, une télécommande qui télécommande je sais pas quoi, un protège carte d'APN, une pince à bijou, des perles de pâtes fimo, un dé, quatre barrettes.
un ruban auto-vulcanisant.
Une agrafeuse.
Une mignonne petite tortue.
Trois cartes de visites, quatre cartes de fidélité inutilisées, une carte à jouer. Pas de carte d'infidélité.
J'ai rangé un des deux tiroirs du buffet.
J'ai mangé les bonbons à la menthe.
Le raton laveur c'est l'objet en photo. Celui qui trouve à quoi ça me sert gagne une palourde directement livrée par char à boeufs. Ou des caramels.
* me remettre au dessin. Mmmmh. Un coup d'oeil sur le tiroir à dessin. Laisser tomber l'idée. Pis d'abord, faudrait ranger. Dommage pour les mines de plomb.