Et pourquoi donc que j'irais pêcher une bête qui ne m'a rien fait?
12.12.07
crépuscule
Les mots empêchés Arrêtés dans le feutre de l'existence commune La tête passe, les épaules parfois. Aurons nous une fois encore le coeur d'aller jusqu'à la parole fertile Ouvrir jusqu'au vivant, ou bien dormir sous l'or clément de la lumière finissant?
8 commentaires:
Anonyme
a dit…
Oups c'est que ça me parle ça... Très fort! Chaque mot! Je pourrais souvent les dire tels quels!
Les mots tus nous tuent à petit feu, mais l'émotion couve toujours sous les braises à moitié endormies mais si proches. Vite, un bon coup de soufflet pour enflammer les mots de vie. (pfiou, quel beau texte ! le feutre de l'existence commune...)
8 commentaires:
Oups c'est que ça me parle ça...
Très fort! Chaque mot!
Je pourrais souvent les dire tels quels!
C'est sublime Anita. Ça se lit à petites doses pour mieux s'en imprégner.
Et après le bac les choix étaient écrivain ,médecin ou empêcheuse de tourner en rond ?
Les mots tus nous tuent à petit feu, mais l'émotion couve toujours sous les braises à moitié endormies mais si proches. Vite, un bon coup de soufflet pour enflammer les mots de vie.
(pfiou, quel beau texte ! le feutre de l'existence commune...)
La tête passe, les épaules parfois. Comme pour un accouchement ! aller chercher au forceps sinon ...
Voilà une bigoudène qui manie à merveille la langue française !
Encore un texte magnifique...
Et en plus te voici promue bigoudène...
Still
merci à tous.
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