Quand je serais vraiment très très vieille, je voudrais ressembler à un vieux bateau de bois.
Des rencontres inattendues m'auront paraphée de couleurs étrangères,
et j'aurais trace de tous mes écueils.
Je pencherai chaque jour un peu plus
vers mes vieux penchants
et je m'en irai par miettes de bois
qui seront minuscules butins
aux enfants d'aventures.
7 commentaires:
Dommages pour les enfants d'aventure, car ce n'est pas demain la veille, ni la vieille d'ailleurs... Bises
Juste pour vous signaler, car le post est assez lointain que j'ai répondu à votre "eugène vidocq")
Vraiment magnifique, ce poème, sur fond d'esquif.
Tant que tu n'es pas une vieille coque qui aurait consenti à consentir...
Elle est belle cette idée des minuscules butins.
Merci Anita.
C'est très très très joli.
Magnifique, des traces de rouille, des éraflures mais une flotaison...peut-être moins sur mais que de souvenirs, de voyages, de rencontre...vers des penchants déjà présents...
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