13.1.10

Relance de la vaccination en milieu scolaire : un tableau d'émeute.

Une mini émeute a failli avoir lieu au Lycée de C. où se déroule la deuxième campagne de vaccination.
A 15h, le personnel mobilisé depuis 8h30 pour l'opération s'est rué sur le seul candidat en hurlant "c'est mon tour! il est à moi!"
L'enseignant a heureusement été dégagé des mains des cinq infirmiers et des trois médecins et a pu être vacciné sous surveillance policière.

12 commentaires:

ninou a dit…

hihihi!!!!!

Ciorane la pauvresse a dit…

C'est quand même un sacré talent que de réussir à nous faire rire avec une situation aussi déplorable. Bon courage !

JEA a dit…

et les policiers ? déjàa vaccinés eux ?? et si oui, tant qu'à s'interroger : contre quoi ???

Valérie de Haute Savoie a dit…

l'épidémie est finie, maintenant il va falloir se mettre au riz et coca pas light...

samantdi a dit…

C'est pas comme si y'avait rien à faire pendant ce temps, en plus, hein...

(ça m'énerveuuuuue)

meerkat a dit…

Mouahahahah !
Bon, je sors... mais pas sans biscuit huhu, j'ai en main tout frais du jour mon bon prioritaire. ;)
Tu es toujours réquisitionnée pour des vaccinations fantômes ?

Anonyme a dit…

La vaccination, c'est de l'histoire ancienne par ici mais avouons que la campagne a connu un certain succès.

Accent Grave

Tellinestory a dit…

Ciorane: wé. On s'accroche.
JEA : Dans ce métier, une seringue perdue est vite arrivée!
Valerie : et fermer les écoles. Non? Ah bon.
Samantdi : c'est une calamité.
Meerkat: tu sais, je n'ai même pas exagéré. C'est exactement ça, une ville fantôme.
J'espère que là, il vont quand même lâcher prise. Parce que le programme, c'est trois médecin par jour mobilisés jusqu'au 20.

Le risque de deuxième pic est ... dans la boule de cristal. sauf qu'il n'y en a pas eu ailleurs et que le nombre de gens durablement immunisés est inconnu.
Accent grave : je ne suis pas anti vacins. Je suis même pour la vaccination de sujets à risque, obèses compris.
Mais ici l'organisation a atteint des sommets question bordel autoritaire.
Et je peux répondre aux apparatchiks qui s'offusquent sur le mode "qu'auriez vous dit si le virus avait été plus mortel?" que :
"Eh bien on aurait été dans une merde noire, sauf à faire la révolution pour pouvoir se servir à nouveau de nos neurones et de notre expérience."

Eric a dit…

Compte de celui-ci, ça laisse encore combien de millions de doses à écouler ? Tout ça pour une gripette qui ne vaut pas tripette, sauf pour tous ceux qui s'en sont foutu plein les fouilles au passage, à grand renfort de communication catastrophiste, le tout avec nos impôts, parce que sinon c'est moins drôle...

Tili a dit…

Ah ah ah, j'imagine bien la tête du pauvre candidat à la vaccination !
Mais bon, l'épidémie est finie (depuis au moins 15 jours on attendant juste un jour de grande catastrophe pour l'annoncer histoire d'être surs que ça ne ferait pas la une, que je suis médisante !) donc maintenant ils devraient lever le pied et vous laisser bosser, normalement...

Anna a dit…

C'était exactement comme ça dans le centre où je suis allée me faire vacciner en décembre. À la radio, on parlait de queues de plusieurs heures, j'avais pris un GROS bouquin... Résultat, pas un chat, et 4 médecins qui se sont battus pour s'occuper de moi, d'ailleurs celle qui a gagné m'a ratée (un gros bleu !)

Sar@h a dit…

"qu'auriez vous dit si le virus avait été plus mortel ?"
1 • Ça aurait fait des places pour des demandeurs d'emploi. Une ancienne élève se prépare au concours d'Instit, l'aurai-je en stage ? Eh bien, j'eusse aimé dans quelques années me dire en partant en retraite que c'était une chance pour elle !
2 • Que ça limiterait le coût des retraites !

Au mieux on aurait érigé dans les communes un monument aux victimes de la grande grippe (du boulot pour les artistes) et on aurait même pu accorder un jour de repos … (pour récupérer celui de la canicule … Où l'on se demande bien où qu'il est le réchauffement de la planète !)
Cette grippe n'a pas résisté à la vague de neige, ou au séisme [sic] …

J'arrête sinon je risque d'être médisante …