Bref échange ce matin avec Y. Je réalise que sauf exception, le nu féminin me barbe souvent, en peinture autant qu'en photo, alors que le visage me fascine. Est-ce d'avoir vu, touché, palpé tant de corps? Je ne crois pas. Il me manque le mouvement, la tension d'une peau habitée.
Et puis, songeant aux nuits sans sommeil, à la jalousie, au dépit, à la morsure de l'attente, à la fantastique énergie dépensée auxquels m'ont conduit mon rapport à la masculinité, je suis subrepticement soulagée de n'avoir jamais vraiment désiré les femmes que, pour autant, j'ai profondément aimées.
2 commentaires:
Masculinité/féminité. Entend-on jamais dire d'un homme "quelle masculinité" ?
@Oxygène : non, mais on dit virilité tout de même.
@anita : tu as exprimé exactement ce que je ressens, (hormis le fait que j'aime les nus féminins).
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