La jeune fille de cet après-midi.
Elle se fendille de partout, ça pleure de l'œil et du nez, ça déborde et délave le maquillage.
J'ai toujours des scrupules quand j'ai le sentiment d'avoir porté la pointe un peu trop loin, même si je sais qu'on ne fait pas toujours du bien à ceux que l'on prétend soigner. Dans les débris, je tâche de discerner ce qui ira un peu plus loin que cette soudaine incision, quelque chose avec lequel elle pourrait repartir sans avoir le sentiment de n'avoir fait que craquer.
3 commentaires:
Je suis à peu près sûr que la jeune fille – ce pourrait être un jeune homme – a une petite voix intérieure rassurante qui l'autorise à craquer précisément là, en l'instant.
... et qui l'autorisera là-bas plus tard à se remettre en route.
"on ne fait pas toujours du bien à ceux que l'on prétend soigner."
C'est vrai. Mais il est vrai aussi que parfois soigner (pour de bon) ne fait pas de bien (sur le coup). Son craquage pourra peut-être l'amener plus loin ?
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