8.9.12

366 réels à prise rapide. Aujourd'hui, croire que.

Aujourd'hui, croire, les yeux fermés sous l'or finissant, que l'on pourra tout retenir de cette journée parfaite. Croire que l'on aura engrangé pour de bon les frissons lumineux de la mer qui remonte doucement sur le sable, le parfum du fenouil sauvage, la sensualité diffuse de jour de septembre, le soleil sous la peau, cette dilatation du temps quand rien d'autre ne vous attend que la framboise maraudée au jardin.
Savoir qu'on oubliera sans oublier.

4 commentaires:

JEA a dit…

Avot Yeshurun :
- "L'homme marche sur les souvenirs, ce sont ses chaussures ?"

Jeanmi a dit…

Souvent les poésies "bloguesques" sont d'une niaiserie affligeante, ici on respire l'air du large de belle façon !

la bacchante a dit…

C'était juste bon de s'arrêter entre ces lignes.

Laurent Deheppe a dit…

D'accord avec Jeanmi.