Je rentre chez moi. Très longtemps, cette phrase signait le retour accepté, obligé, la pente à nouveau descendante.
Depuis que j'habite là, l'idée de rentrer me remplit du désir de retrouver la mer et le vent.
Cette fois ci, je note que la ville à coté de laquelle j'habite n'apparait que très tard sur les panneaux, juste en fin de parcours. C'est pourtant une préfecture, mais dissimulée par une voisine plus grande. Cela renforce mon sentiment d'habiter au bout du monde.
2 commentaires:
le bout du monde ? à condition qu'il n'y ait pas trop de monde...
J'habite une ville-préfecture de 15000 habitants, à une vingtaine de kilomètres de la plus grande ville du département, 50000 habitants pluss sa banlieue. Je n'ai pas l'impression de vivre dans une préfecture, ou plutôt dans ce qu'on peut imaginer être une préfecture ; j'ai l'impression d'un gros bourg.
Avant d'habiter là, j'y ai fait un séjour à l'hôpital, transféré d'un hôpital de la région parisienne, j'ai entendu un ambulancier dire en arrivant : "C'est le trou du cul du monde ici".
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