Ecrire comme on joue à la marelle. Un pied, deux, petits cailloux à pousser, vacillement. Rarement jusqu'au Paradis, on mordra la ligne avant ou on oubliera. Pourtant, comme ils sont tentants, ces 366 réels à prise rapide. L'occasion, imprévue, de réouvrir l'espace de jeu.
100 mots maximum, le cailloulipo est léger. 366 fois de suite? C'est moins sûr.
7 commentaires:
Ah mais tu es encore en vie ! Bonne nouvelle !
yes, bienvenue au club !
Ça me fait bizarre que tu parles de jouer à la marelle (comme métaphore de l'écriture, en plus...) justement aujourd'hui...
Sylvie Germain :
- "Ecrire est le plus sérieux des jeux. Dans le territoire du roman, on écrit un peu à la façon dont on joue à la marelle, on pousse les mots de ligne en ligne, de page en page, on avance à clochemain, et les espaces traversés ne sont pas sans danger."
contente de vous revoir les amis!
Contente de TE revoir / relire la belle ! Je n'ai pas encore repéré qui a effectivement lancé la balle en premier, mais il faudra que je songe à la/le remercier du fond du coeur pour ces promesses de (qui sait) trois cent soixante six vignettes démultipliées à l'infini de ceux qui peuplent mes pensées, certes par intermittences virtuelles, mais toujours avec une tangible tendresse.
Hmmm! C'est bon de te savoir revenue...
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