18.4.10

carte postale

Juste un petit mot d'Irlande, en passant, pour vous dire que ce blog reprendra à mon retour.
Bien à l'abri des cendres, venue en bateau et quelque peu envieuse de ceux qui auront à présenter un cas de force majeure à leur employeur pour justifier le fait de rester.

L'Irlande est une substance psychoactive à effet immédiat et à accoutumance rapide chez les sujets prédisposés.

Le Connemara est impossible à visiter. Non pas tant à cause de ses routes étroites et défoncées, mais parce qu'il vous force à vous arrêter à chaque tournant. Le maximum que nous ayons tenu entre chaque pause est de 17 minutes.
Le minimum, une minute trente.
Parce que vu d'en bas, la lumière dorée sur le lac n'était vraiment pas la même.

Même M'zelle Zuzu, pourtant fortement prévenue contre toute espèce de mouton : " Un mouton, c'est con, a fini par craquer. Les brebis qui broutent les talus sont toutes suivies de minuscules agneaux de quelques jours, qui craignent moins la voiture que la voix humaine. Ils ont raison de se réfugier en bêlant et en trottant de toute la force de leurs 4 allumettes noires.
Au bout d'une heure, elle était prête à en embarquer un dans chaque main.
Et puis le temps radieux, le ciel, l'eau noire, le vieux pont de l'Homme Tranquille...

Bon, je vous laisse.
J'ai une Guiness à boire.

2 commentaires:

Franck a dit…

A pint of Guinness for me too, please \o/

Tu comprends pourquoi je rêve d'y retourner en moto. Y'a des tas de petits chemins impraticables en voitures entre chacun des virages ! Ça serait balot de les louper :-D

JEA a dit…

sur le Shannon, le plus long fleuve navigable, jamais, même avec des purées de pois invraisemblables, je n'ai gardé le souvenir d'avoit été confronté à des moutons (sinon dans le carré, sur une assiette)